Mon énergie
Depuis plus d’un an, les tarifs énergétiques ne cessent d’augmenter. Afin de lutter contre cette hausse significative, le gouvernement français a mis en place des mesures temporaires depuis la fin du mois d’Octobre. Dans ce contexte particulier mêlant confinement, reprise économique post-covid et tensions mondiales, nous vous disons tout sur le fameux bouclier tarifaire.
L’inflation, qui touche la France depuis plusieurs mois, se poursuit. Différents facteurs permettent d’expliquer cet accroissement inédit. Remontons quelques mois en arrière, au temps du confinement. L’économie du pays, considérablement ralentie, tente depuis de retrouver sa dynamique de départ. Néanmoins, les moyens de production ne sont pas suffisants pour faire face à la demande actuelle.
Gaz, électricité, pétrole… de nombreuses matières premières sont touchées par ce phénomène. En France, 70% de la production électrique est effectuée par des centrales nucléaires. Cependant, à la suite de l'arrêt de plusieurs réacteurs, la part du nucléaire diminue en 2022. On peut également souligner l’augmentation du prix des quotas d’émission de CO2. Les centrales électriques fonctionnant au gaz émettent nettement moins de CO2 que celles fonctionnant au charbon. Le gaz devient alors une énergie très convoitée à l’échelle mondiale. L'augmentation du tarif électrique peut donc s'expliquer comme étant le contrecoup direct de celle du gaz. Les stockages européens étant faibles et les échanges limités en partie du fait du conflit russo-ukrainien, la politique tarifaire du gaz explose. Elle entraîne, dans sa flambée, celle de l'électricité.
Pour limiter au maximum l’impact de cette augmentation sur les particuliers, le gouvernement a pris plusieurs mesures et a décidé de mettre en place un bouclier tarifaire.
Pour faire simple, le bouclier tarifaire gèle certains prix pour garantir le pouvoir d’achat des français. Au vu de la hausse des prix du gaz et donc, de l’électricité, le gouvernement a créé ce bouclier forfaitaire pour aider les ménages. Celui-ci s'est d'abord appliqué au gaz, puis à l’électricité. En conséquence de cette inflation, le tarif réglementé de vente pour les particuliers avait été proposé à hauteur de 35% supplémentaires. L’Etat a refusé cette proposition et a décidé de fixer les prix à une hausse maximale de 4% TTC pour les consommateurs. Ce gel des tarifs augmente les factures annuelles d'électricité d’environ 38 euros, contre 330 si le bouclier forfaitaire n’avait pas été mis en place.
Les consommateurs concernés par le bouclier tarifaire sont uniquement ceux soumis au tarif de vente réglementé. Mis en place de façon provisoire, le boulier tarifaire devait prendre fin en avril 2022 mais se poursuit avec l’inflation du carburant, du gaz et de l’électricité. Celui-ci est désormais prolongé jusqu’à la fin 2022, d’après les annonces du gouvernement.
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